Histoire des TBI

Actualité du

Les tableaux blancs interactifs, également connus sous le nom de TBI, sont des outils numériques qui ont fait leur chemin dans les salles de classe et les salles de réunion à travers le monde. Ces tableaux numériques interactifs permettent aux enseignants d’intégrer le tableau traditionnel aux technologies modernes, y compris les ordinateurs, les rétroprojecteurs, les vidéoprojecteurs et les téléviseurs ; les entreprises à leur niveau se trouvent à suivre l’évolution de ces nouvelles technologies pour insuffler collaborativité et productivité à leur réunions.

L’histoire du tableau blanc interactif

 

Les premiers tableaux interactifs ont été conçus et fabriqués pour être utilisés au bureau. LiveBoard, est le premier tableau numérique à projection arrière développé par Rank-Xerox vers 1988. Ce tableau a été utilisé lors de petites réunions de groupe.

tableau interactif LiveBoard
 

Ensuite SMART Technologie a présenté son premier tableau blanc interactif SMART Board en 1991, qui était simplement un écran LCD attaché à un ordinateur mais dispose de fonctionnalités avancées à l’instar de la gomme à effacer, des marqueurs de couleur et d’une projection rétro-éclairée. Le marketing ciblé avait également changé de manière significative : la technologie qui avait commencé comme outil de bureau, trouvait son secteur le plus rentable dans l’enseignement, de la maternelle à l’université.

tableau interactif smart board
En Europe c’est l’élection de Tony Blair en 1997 au royaume uni qui va lancer l’équipement en TBI. Après une longue période de sous-investissement dans l’enseignement, Tony Blair a lancé un grand programme d’investissement dans les écoles, et le Royaume-Uni a adopté le TBI avant tous les autres pays européens.

En France, c’est une dizaine d’années après que le TBI rentre dans les classes grâce au plan Ecole Numérique Rural lancé par le ministre de l’éducation nationale Xavier Darcos en 2009 ; 6700 communes sont ainsi équipées de tableaux numériques interactifs, ordinateurs portables, vidéoprojecteurs et accès internet haut-débit.

Malgré les plans numériques qui vont suivre et les efforts déployés par les conseils régionaux et généraux, le taux d’équipement en TBI en France reste modéré de 21% de salles de classe avec quelques disparités régionales, loin du Royaume-Uni avec 104% de salles équipées. Cela veut dire que le gouvernement anglais est allé même changer les TBI existants dans les écoles par des écrans tactiles interactifs, certaines classes se retrouvent équipées avec deux types de solutions interactives. C’est la baisse des coûts des écrans interactifs qui rendent leur déploiement possible depuis 2012.

 

Les différentes technologies interactives

 

Il existe quatre sortes de solutions interactives :

 

comparaison tbi
 

 

Tableau numérique interactif ou TNI : Fonctionne avec un vidéoprojecteur, un ordinateur et un tableau numérique qui contient des capteurs. Le projecteur se charge d’afficher le contenu du PC sur le tableau numérique. Il y en a des versions tactiles au stylet et des versions tactiles au stylet et au doigt.

 

Tableau interactif mobile ou TBI mobile : facilement transportable sous forme de barre qui contient des capteurs. La barre se pose sur le tableau velleda et se relie à un ordinateur. Avec un vidéoprojecteur, la projection sur le tableau blanc devient interactive.

 

Vidéoprojecteur interactif ou VPI : Le videoprojecteur à focale ultra courte va inclure un système de capteurs infrarouges, on va pouvoir ainsi utiliser des tableaux blancs existants pour mettre en œuvre la solution sans oublier un ordinateur.

C’est le principal avantage du videoprojecteur interactif sur un TBI ou un écran interactif, la possibilité de conserver un tableau velléda en place.

 

Écran tactile interactif : Une solution tout en un, qui ne nécessite pas de vidéoprojecteur. L’écran intègre l’ordinateur et des fonctionnalités d’affichage dynamique performantes pour le confort visuel.

 

 

Les deux solutions TBI et VPI  sont équivalentes en termes de coût, il en coûte environ 2500 Euros pour équiper une salle. Mais, ces solutions ont l’inconvénient de s’appuyer sur un vidéoprojecteur. Un vidéoprojecteur bien entendu, demande une maintenance régulière, il consomme beaucoup d’énergie et le remplacement de sa lampe peut être onéreux.

Alors qu’un écran interactif coûtait six fois plus cher que les solutions avec vidéoprojecteur, maintenant l’écart de prix a beaucoup diminué, et les écrans sont de plus en plus choisis en face des solutions TBI et VPI.

 

L’Actualité, est de changer les pratiques avec l’interactivité

 

En parallèle de l’équipement, les utilisateurs doivent être sensibilisés à la nature du changement induit par l’interactivité. S’ils ne sont pas conscients des avantages de l’interactivité, l’écran interactif sera utilisé comme un simple écran d’affichage.

Avec l’interactivité, les protocoles de travail et d’enseignement sont emmenés à changer, le changement peut être radical comme  l’exprime l’expression « la classe inversée ». Mais souvent ce changement se fait dans la continuité, il faut être conscient que cela s’inscrit dans une démarche d’innovation, que cela induit des risques.

 

Sur le site tbi-direct.fr, nous vous expliquons comment tirer profit des solutions interactives, qui dans l’aspect apparaissent comme des appareils complexes si aucune formation n’accompagne le matériel.

Nous vous mettons à disposition des actus sur les nouveautés des technologies interactives et de collaboration, ainsi que des informations sur la prise en main vulgarisant l’utilisation des différents dispositifs interactifs, TBI, VPI et écrans interactifs avec des conseils d’experts pour améliorer les expériences d’apprentissage et organiser des présentations dynamiques stimulant créativité, collaboration et partage.

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