Le NEFLE pour collège et lycée
Plusieurs tentatives de favoriser ces interactions ont été mises en place dans le secondaire, comme les travaux croisés au collège et les TPE au lycée. Même si ces initiatives n’ont plus cours officiellement, il existe encore des équipes pédagogiques qui mettent en œuvre des dispositifs similaires.
Les TraAM (Travaux Académiques Mutualisés) cherchent également à identifier et analyser ces pratiques mettant en œuvre le numérique dans les activités disciplinaires, pluridisciplinaires ou transdisciplinaires. Les écrans interactifs en secondaire sont au cœur de ces laboratoires.
Voici quelques directions prises par les enseignants du secondaire, où l’écran interactif apporte une aide précieuse.
L’écran interactif au secondaire, une mémoire infaillible
Les séquences d’enseignement sont découpées en séances relativement courtes, souvent de moins d’une heure. Il est donc important que les élèves puissent s’appuyer sur les étapes précédentes pour continuer leur apprentissage. L’écran interactif permet de mémoriser tout ce qui a été réalisé. Cette trace écrite peut rejoindre le cahier de texte de la classe et/ou l’ENT. Plus intéressant, le document créé en classe peut être repris, même plusieurs jours après et continué, comme s’il n’y avait pas eu d’interruption.
En plus de permettre aux élèves de retrouver le cours à la maison, cela permet de revenir sur une notion mal maîtrisée, sans devoir tout recréer. L’écran interactif avec sa mémoire gomme les intervalles entre les cours.
« Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons-nous de nos mutuelles différences »
De même, certains enseignants pratiquant la classe inversée (ils réalisent des capsules vidéo que les élèves visionnent avant le cours) peuvent exploiter les connaissances acquises à leur rythme par les étudiants pour les synthétiser, créer des échanges, des débats, du sens. L’écran interactif devient le chaudron dans lequel sont élaborés les savoirs.
Les débats, échanges, hypothèses, argumentations qui découlent de ces pratiques permettent de constituer des savoirs solides, car élaborés de façon active.
Ainsi, chaque classe étant différente, chaque séance va être différente en fonction des élèves. Il faut donc que l’outil soit particulièrement malléable, ce qui explique le succès de l’écran interactif. Le but, la notion à acquérir, sera le même, mais le chemin pour y parvenir sera particulier.
Lors de la classe inversée, l’ordre chronologique des cours et des devoirs est inversé. Les élèves regardent des capsules vidéo avant la classe pour absorber le contenu, et le temps en classe est réservé aux exercices, projets et discussions.
À la conquête de l’espace, l’écran interactif en est un outil clés
Ils doivent donc disposer d’un espace modulable favorisant le travail de groupe, individuel, collectif selon les moments, voire transclasse, c’est-à-dire que le groupe classe peut être déstructuré, les élèves se regroupant en fonction de leurs besoins et affinités de façon à construire de façon personnelle leurs savoirs et compétences.
Certains établissements scolaires, notamment en Europe du Nord, ont mis en place de tels espaces, totalement modulaires. Le mobilier voire les cloisons sont mobiles et permettent de créer des espaces d’apprentissage particuliers (learning space) en fonction des besoins.
Les écrans montés sur supports à roulettes, comme ceux que nous proposons dans le pack 1 sont idéaux. Ils sont suffisamment petits et légers pour pouvoir être déplacés facilement. Le prix relativement modeste de cette solution permet de les regrouper dans un seul site pour créer des environnements où se côtoient différents groupes qui mettront ensuite en commun leurs recherches.
L’Android intégré permet d’avoir un matériel autonome avec de nombreuses possibilités. On peut toutefois envisager l’option d’intégrer un OPS (qui transforme l’écran en ordinateur Windows) pour les activités plus complexes ou nécessitant l’usage de programmes particuliers.
Grand écran interactif pour plus d’espace d’apprentissage
Le pack 2 que nous proposons associe ce grand écran interactif à un système de volets de tableau blanc, ce qui permet d’avoir à la fois un espace interactif et un espace d’écriture traditionnel.
L’intégration d’un OPS permet d’avoir un ensemble qui démarre en appuyant sur un seul bouton. L’enseignant entre dans la salle, donne son cours, sauvegarde le travail qu’il peut ensuite partager de toutes les façons possibles avec les élèves.
Cet équipement peut aussi être mis à disposition en libre-service pour les élèves qui souhaitent travailler en groupe. Cela peut donc être également un équipement de learning space.
Ecran interactif avec visio pour l’enseignement secondaire
S’il ne semble pas nécessaire de déambuler dans les rues avec son écran interactif, il peut être utile de pouvoir le déplacer dans l’établissement grâce à son pied à roulettes. La présence d’un OPS permet de bénéficier de la puissance de Windows pour faire tourner toutes les applications nécessaires.
L’ensemble offert par le pack 3 est complété par une caméra et un microphone très performant, ce qui permet une autre forme d’ouverture au monde, la visioconférence. Il est ainsi possible d’interviewer un spécialiste pour répondre à des questions, communiquer avec des élèves d’autres horizons.
Bien sûr, les usages plus courants de la visioconférence sont aussi intéressants, par exemple pour assurer la continuité pédagogique pour un élève hospitalisé ou autre.