A l’ère du numérique
Tandis que les plus jeunes sont tous “connectés”, l’école ne pouvait faire l’impasse sur les nouvelles technologies. Ainsi, les initiatives se multiplient dans les classes pour “dépoussiérer” l’enseignement et lui insuffler une nouvelle dynamique par le biais de dispositifs innovants. Le tableau blanc interactif est l’un d’entre eux. Lumineux, attrayant, “vivant”, car permettant à ses utilisateurs d’interagir ensemble, il s’impose comme un outil pédagogique de choix, à l’heure où il est essentiel de redonner le goût d’apprendre et de faire apprendre…
Une nouvelle manière d’enseigner
De la maternelle jusqu’aux classes supérieures, transmettre du savoir n’est pas toujours facile. Pour un enseignant, il n’y a pas plus décourageant que de se retrouver face à un auditoire endormi, déconcentré ou peu intéressé.
Dans ce contexte, le tableau interactif, que l’on pourrait comparer à une tablette tactile géante, peut être un excellent moyen de rendre les cours plus captivants et donc de susciter l’attention et la participation des élèves, quelle que soit la classe. En proposant des contenus très diversifiés et d’excellente qualité (textes, photos, vidéos, sons, animations…), c’est incontestablement un outil pédagogique qui “parle” aux enfants, avec lequel ils peuvent lire, écrire, compter, s’amuser, écouter de la musique, regarder un film… et donc travailler sans s’en rendre compte.
Grâce au logiciel fourni avec le dispositif, les enseignants ne sont plus réduits à écrire ou effacer comme sur un tableau classique. Ils disposent au contraire d’un large éventail de fonctionnalités leur permettant de créer, dans toutes les matières, des documents de cours et des exercices numériques extrêmement variés, qu’ils peuvent enregistrer, modifier, compléter et même partager à loisir avec Internet. A ce titre, le TBI est un allié incontournable pour tous ceux qui pratiquent la classe inversée.
Une pédagogie active
Pouvoir interagir avec le tableau, grâce à sa fonction tactile, apporte une dimension ludique aux activités, aussi sérieuses soient-elles. Les élèves ne sont plus cantonnés à écouter passivement l’enseignant, se rendent plus facilement au tableau, devenu une passerelle de savoir, “joue” avec lui, et deviennent ainsi acteurs de leurs apprentissages.
Convivial, le TBI facilite les échanges entre les différents protagonistes et contribue à favoriser le travail collectif (création d’un journal de classe, de comptes-rendus de sorties, d’exposés…).
Le TBI est un outil qui séduit les jeunes, car parfaitement adapté à leur monde, empreint de nouvelles technologies (mobiles, ordinateurs, tablettes numériques…). Il peut même arriver que des élèves découvrent certaines de ses fonctionnalités et les expliquent à leurs professeurs, ce qui participe à créer un climat de connivence particulièrement bénéfique.
Unanimement, les enseignants utilisant un TBI observent une nette augmentation de la motivation de leurs élèves. L’ambiance dans les classes est en général plus détendue, pour une meilleure assimilation des connaissances. Par ailleurs, même si le TBI n’est pas “la” solution miracle pour aider les élèves en difficulté, il peut néanmoins faciliter leur intégration dans le groupe et participer à débloquer certaines situations, car il suscite inévitablement intérêt et curiosité, des stimulants indispensables à toute forme d’apprentissage.
