Les capsules vidéo

Qu’est-ce qu’une capsule vidéo ?

Les capsules vidéo est un terme qui vient du Québec, qui est principalement apparu avec la classe inversée. On ne doit pas dire capsules vidéo si la notion n’était pas du Québec. Ce sont des films vidéos très courts qui permettent de présenter une notion.

Exemples de capsules vidéos

Capsules vidéos du professeur de français Jean marie Le jeune

Voici un exemple. Vous avez un superman à l’écran, c’est superlatifman. Un professeur de Français qui réalise des capsules vidéos et se met en scène pour expliquer de façon un peu humoristique les différentes notions à faire passer à ses élèves.

Capsules vidéos du site madeuxiemeecole.com

Sur cette vidéo, on a un professeur de mathématique qui explique différentes notions. Donc ce sont des capsules vidéos qui sont éditoriales. Le site qui réalise des capsules vidéos pour les mathématiques s’appelle : madeuxieme école, il est dédié pour les professeurs de Collège 6^ème, 5^ème, 4^ème et 3^ème.

Les professeurs réalisent les séquences sur un tableau interactif, ils ont choisi de travailler sur un fond noir pour éviter les effets d’ombre portée, on voit juste sous le bras de la personne qu’il y a une petite ombre, mais sinon le reste de l’écran est assez clair. Maintenant, on ferait peut-être ça avec un écran interactif, à noter qu’on faisait cela à l’époque avec des tableaux interactifs. C’est ce qu’un enseignant peut faire à partir de son tableau interactif en classe, réaliser ses séquences en enregistrant ce qui se passe au tableau.

A noter que ça peut être aussi les élèves qui le font comme vous pouvez le voir. Donc sur ce site « Ma deuxième école », il publie aussi les fichiers qui ont servi à être utilisés sur le tableau interactif sous forme de fichier au format natif du logiciel. Par contre, ici ils ont changé les fichiers pour ce que soit sur fond blanc, pour que ce soit plus pratiques pour éventuellement, la possibilité d’impression. Au final, il s’agit des mêmes pages qui ont été manipulées par les professeurs pendant les séquences.

Autres exemple de capsules vidéos

Sur cette image, on voit des jeunes filles dans l’enseignement professionnel, qui réalisent des capsules vidéos sur des recettes de cuisine ou autre. En gros, une capsule vidéo par rapport à leur activité dans l’hôtellerie à proposer par la suite aux autres élèves. C’est une manière de mieux faire travailler ses compétences en les partageant, y compris dans la création des capsules.

En outre, on peut utiliser d’autre procédé comme ici : les étudiants réalisent les capsules vidéos à partir des images sur tableau interactif et créent les éléments plutôt en forme d’animation que vidéo pure. Tous les moyens sont possibles.

Autre exemple, voilà un film d’animation en pâte à modeler, réalisé par des enfants américains. On peut voir que c’est une image fixe d’une falaise rodée par la marée et par la mer.

Dans les capsules, il y a aussi des capsules qui peuvent être sous forme de papier ou imitation de livre ou textuel. C’est un livre virtuel avec lequel il on apprend la conjugaison, il suffit de défiler les pages.

Savez-vous qui est-ce ? La personne sur l’image est plus connue par son nom que son physique, c’est le créateur de la Khan Academy contenant plus de 4000 vidéos et 300 millions de vues. Ce sont des capsules vidéos qu’il avait faites au départ pour expliquer à quelqu’un de sa famille et que finalement il les a mises en ligne. Et on s’aperçoit qu’il y a beaucoup de notions qu’il a réalisé comme ça.

Voici des exemples de ce qui peut se pratiquer avec des capsules vidéo.

Question-Réponse :

La première question qui peut nous venir en tête serait : « comment exporter les capsules vidéos et quel format choisir sur un site particulier ? ».

En général, il n’existe des sites destinés uniquement pour la mutualisation de capsules vidéos, du genre youtube. Pour ce qui est du format, il n’y a pas forcément de format particulier pour exporter les capsules vidéo. Ce qu’on propose est de préconiser en fonction de l’usage qu’on veut en faire, c’est aussi suivant le logiciel à partir duquel on crée les capsules. Il existe des logiciels gratuits mais aussi des logiciels payants mais pas chers qui permettent de créer des vidéos.

Autre possibilité, demander à des enfants de créer les capsules vidéos et les filmer avec une vraie caméra ou avec un appareil photo numérique ou avec un smartphone pour les mettre par la suite en ligne sur youtube.

Pour le partage, il suffit de mettre le lien en public ou on crée un abonnement facile à la ressource.

C’est à peu près le même système pour les ressources mutualisées, pour les tableaux interactifs. Cependant, dans ce cas, il y a une question de format parce que c’est lié au format du tableau interactif. Mais en général, il existe plusieurs sites gérés par les fabricants eux-mêmes.

Mais le problème avec les sites de ressources en ligne, on ne se retrouve presque plus dans des milliers de ressources plus ou moins bien indexées, l’enseignant va perdre du temps même pour chercher la ressource qu’il a fabriquée lui-même.

Par ailleurs, le contenu dans les sites de ressources en ligne sont modifiables au contraire des vidéos déjà existantes. On peut uniquement raccourcir, éventuellement insérer quelque chose dans la vidéo avec un logiciel qui n’est pas très cher, mais c’est assez compliqué.

Par contre, une ressource au format de tableau interactif est très facile à modifier puisque c’est prévu pour être modifié : on peut remplacer un mot par un autre, à la limite si on retrouve une ressource dans une langue étrangère, on la francise ou inversement. On peut aussi changer le thème pour s’accorder au thème qu’on utilise habituellement en classe, ce qui est très pratique.

Pour la vidéo, c’est compliqué comme affirme Philippe, un intervenant qui fait remarquer qu’il y a des logiciels permettant de passer d’un format de vidéo à l’autre y compris de façon gratuite en ligne ou pas en ligne.

« Pour moi ce n’est pas vraiment un problème le format de vidéo. C’est vrai que la conversion, on peut la faire avec un petit peu de qualité, mais dans un usage pédagogique, donc si on a une vidéo qui est très bonne au départ et qu’elle devient bonne seulement, elle reste regardable et la vidéo n’est pas faite pour afficher beaucoup de textes, affiché fin etc…des caractères qui pourraient être dénaturés par les transferts de vidéo. Une vidéo qui aura beaucoup de textes à lire, de choses de petits détails c’est à mon avis n’est pas une très bonne vidéo donc on n’a pas trop d’intérêt à l’utiliser. »

Effectivement, Philippe constate que le problème est ce que l’on met, ce que l’on partage au niveau contenu. Le but n’est pas de passer plus de temps à créer quelque chose que les élèves utiliseront rarement ou à une courte durée.

Il ne faut pas oublier non plus que les élèves peuvent être aussi des producteurs, certains d’ailleurs fabriquent leurs capsules en classe, c’est-à-dire en direct : ils enregistrent pendant qu’ils interviennent pour l’année d’après, comme ça ils ont des capsules qui sont faites directement sur un tableau interactif pour l’année suivante. Ces vidéos sont faites par rapport à une solution donnée en classe ou bien à partir d’une leçon présentée sur un tableau blanc interactif.

La classe inversée peut être une nouvelle manière d’apprentissage à condition qu’on ne laisse pas les élèves complètement marinés. L’idée est de faire découvrir aux élèves les notions à l’extérieur de la salle de classe et de mettre également au courant les parents sur le concept.

Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.

Découvrez le dossier complet sur l’école du 21e siècle, les learning centres:

La différence entre la classe traditionnelle et la classe inversée est un sujet d’actualité dans les pays Nordiques. La loi de Jante, représentant la mentalité scandinave, met en avant l’importance de la collaboration et du soutien mutuel. En comparant les deux approches pédagogiques, on constate que la classe inversée privilégie le travail individuel à la maison pour ensuite favoriser le travail en groupe et les activités collaboratives en classe.

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La collaboration en classe devient de plus en plus courante avec l’utilisation de tableaux interactifs pour permettre aux élèves de travailler ensemble en autonomie. Cette pratique, inspirée des pays comme la Finlande, vise à favoriser l’apprentissage en groupe et l’utilisation des nouvelles technologies en salle de classe.

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L’ennui en classe est un problème récurrent qui peut entraver l’apprentissage des élèves. Comment s’est-il installé à l’école et comment peut-on le combattre efficacement ? Célestin Freinet et Peter Gray ont proposé des approches innovantes pour dynamiser les classes et rendre l’apprentissage plus ludique, notamment en utilisant le jeu comme outil pédagogique.

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L’usage croissant des écrans soulève des questionnements sur leur impact sur notre santé, notamment en ce qui concerne la fatigue oculaire. Il est essentiel de se pencher sur les façons dont nous utilisons les écrans et de réfléchir à comment limiter les utilisations peu pertinentes ou néfastes. Les écrans peuvent être des outils utiles, mais il est nécessaire de trouver un équilibre et de privilégier des méthodes de travail qui favorisent la collaboration et l’apprentissage.

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L’aménagement de l’espace scolaire au 21ème siècle favorise la collaboration, la libre circulation des élèves et une atmosphère détendue propice à l’apprentissage, avec l’émergence de concepts tels que les “learning centres” regroupant les élèves par niveau de difficulté. Ce nouvel environnement scolaire offre des espaces dédiés à la détente et à la réflexion collective, encourage la communication entre les classes et permet aux élèves de choisir leur position de travail et de travailler en groupe de manière plus dynamique.

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Dans son texte “L’école autrement”, John Rizzo invite à repenser le système éducatif en mettant en avant l’autonomie des élèves. Avec des illustrations représentatives, il démontre les limites de la classe traditionnelle et propose des alternatives plus adaptées aux besoins individuels des apprenants. En mettant en lumière les difficultés des élèves à suivre un enseignement uniforme, il invite à une réflexion sur l’importance d’une pédagogie plus flexible et personnalisée.

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