On va s’intéresser à différents types de handicap. Donc je propose de commencer par les handicaps moteurs.
Les écrans tactiles
Donc il existe plusieurs sortes d’écran, je ne rentre pas dans les détails avec vous, sauf pour la version tactile et l’avantage des écrans tactiles c’est qu’on peut les utiliser avec différents outils comme un moignon, une baguette ou une licorne pour les gens qui ne peuvent pas utiliser le bras par exemple ça peut se fixer au front ou à la bouche, une balle de tennis ou une boule de noël ou différents autres points de contact quand les gens n’ont pas la pince qui permettrait de tenirun stylet ou quelque chose dans ce goût-là.
Les écrans à stylet électronique
Donc les autres types d’écran je passe vite là-dessus il y a des écrans qui sont électroniques donc ils ont l’avantage dans le cas de l’handicap vous voyez ici un jeune enfant qui s’appuie sur le tableau pour écrire un petit peu plus haut, donc c’est un réflexe qu’ont souvent les personnes qui ont des difficultés d’avoir une posture stable et donc ça peut être intéressant de proposer s’il peut tenir un stylet sans problème de leur proposer un tableau sans le tactile pour qu’il puisse écrire sur le tableau en s’appuyant en se maintenant dessus. Donc c’est adapté. Il existe des logiciels qui permettent de détecter si le tableau est touché volontairement ou pas, par exemple ici on voit une femme qui s’appuie, mais bon c’est un matériel spécifique.
On peut peut-être investiguer parce que Smart avait ce projet là de reconnaître les appuis volontaires par rapport aux appuis involontaires. Il se peut qu’il soit implémenté un jour ou l’autre chez eux.
C’est le logiciel, il détecte l’appui dans la reconnaissance du toucher par exemple il reconnaîtqu’on veut effacer par exemple donc si on se met en position d’effacer et qu’il ne bouge pas il suffit d’un point de vue de logiciel de considérer ça comme un toucher involontaire, un appui. Et le stylet qui se déplace lui il est identifié comme l’élément intéressant.
Les tablettes à distance
Donc un autre outil qui existe dès l’origine des tableaux interactifs c’est les tablettes à distance donc dans toutes les questions de mobilité, c’est quelque chose de facilitateur au départ ils étaient sans écran maintenant avec les tablettes à prix d’entrée de gamme on peut arriver à avoir facilement des tablettes qui permettent d’écrire à distance que ce soit d’ailleurs pour l’élève ou pour l’enseignant. Parce qu’on a aussi des cas d’enseignant handicapé ou de formateur, on élargit au domaine qu’on veut et de sa place l’enseignant handicapé peut par exemple aussi intervenir de même qu’un élève peut intervenir sans être obligé de se déplacer. On verra après qu’on peut aussi le faire à distance.
Des écrans plats fonctionnant à l’horizontale
Sur le handicap moteur il y a la question du fauteuil très souvent, et donc il faut un tableau interactif un minimum réglable en hauteur ce qui n’est pas forcément le cas de tous les dispositifs installés, mais qu’on installe dans ce genre de configuration je pense que c’est important de le proposer parce que si on est sur un fauteuil on atteindra jamais le milieu du tableau, donc il faut que le tableau puisse descendre et être installé à une hauteur qui convient bien à l’accès à la personne en fauteuil.
Exemple de support pour écran interactif réglable en hauteur et en angle :
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Et l’autre point c’est la table horizontale, en général c’est plutôt conçu comme sur la table de smart à droite pour un travail collaboratif donc là on est peut-être un peu plus sur l’autisme que sur le handicap même si la table est accessible au fauteuil et la sanction que vous demandez à gauche là sur l’écran qui peut se mettre dans toutes les positions y compris horizontal ça permet d’utiliser n’importe quelle application, la table smart elle utilise un logiciel spécifique, des applications spécifiques que l’enseignant peut mettre en œuvre, mais on est obligé de passer dans le cadre de ce qui est proposé par Smart en l’occurrence. Par contre dans la solution de gauche, l’ordinateur normal, donc on peut utiliser n’importe quel logiciel dessus.
L’inconvénient c’est que ce n’est pas forcément aussi multitouches qu’une table dédiée, et l’autre inconvénient c’est que l’application n’est peut être pas forcément conçue pour utiliser tête en bas, pour la personne qui sera de l’autre côté de la table, mais dans le cas du handicap pour une personne en fauteuil roulant,il n’y a pas besoin de voir sur tous les angles.
Les deux utilisations un peu différentes, l’une qui serait peut- être plus sur des handicaps mentaux y compris et utilisable aussi par les fauteuils et pour l’information en général et l’autre qui pourrait être la partie la moins adaptée au fauteuil, et un peu moins au travail collaboratif.
Etudier à distance
J’ai changé depage, je reviendrai après, il y a des élèves qui ne peuvent pas être scolarisés sur place donc dans le cas du handicap moteur ça peut être le cas, il peut y avoir une salle qui n’est pas accessible parce qu’il y a des étages et qu’il n’y a pas d’ascenseur ou en panne ou autre, ou qu’il est obligé de rester chez lui ou à l’hôpital dans ce cas là une connexion à distance comme ce qu’on utilise actuellement peut être une possibilité.
Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.
Découvrez tout le dossier sur TBI et Handicap :
Les écrans interactifs et le handicap visuel
Cette partie concerne l’utilisation des écrans interactifs pour répondre aux besoins des personnes ayant un handicap visuel. Entre autres, l’utilisation d’écrans interactifs permet l’agrandissement du contenu, l’usage de loupes logicielles, d’outil de stylet magique, ainsi que la lecture vocale des textes pour les non-voyants grâce à des logiciels spécialisés.
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Les écrans interactifs et le handicap auditif
La sonorisation de la salle de classe est un enjeu important pour assurer une meilleure écoute pour les élèves malentendants. Ainsi, des équipements tels que des haut-parleurs au plafond, des micros pour les enseignants ou encore des boucles auditives directement connectées à la sonorisation de la classe peuvent aider à améliorer les conditions d’écoute des élèves en situation d’handicap auditif.
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Le tableau interactif et l’autisme
Le tableau interactif est un outil précieux pour les enfants autistes, permettant une meilleure compréhension des expressions faciales et une approche multi sensorielle. Il facilite l’utilisation du système PECS pour la communication à base d’images et la méthode TEACCH pour l’apprentissage de procédures.
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Le TBI et les dys
Le tableau interactif peut aider les les élèves dyslexiques avec plusieurs utilisations. Le tableau interactif offre par exemple, plusieurs possibilités de manipulations, de couleurs et d’associations visuelles qui peuvent aider à surmonter les difficultés des élèves dyscalculiques et à rendre l’apprentissage plus interactif et efficace pour les élèves dyslexiques.