L’école du 21ème siècle c’est aussi une réflexion sur un nouvel aménagement de l’espace scolaire. Il s’agit de réunir dans un endroit comme les « learning centres », un groupe d’élèves homogène ; et on les répartit par niveau de difficulté d’apprentissage mais de laisser une libre circulation des élèves pour qu’ils puissent s’organiser entre eux, à l’intérieur même de l’établissement.
On remarque deux choses : un espace où on trouve un coin détente et des grandes tables pour réunir les idées. En général, c’est un concept fréquent dans les écoles maternelles en France et d’autres pays.
Qu’est-ce-qui vous surprend par rapport aux salles de classes auxquelles vous-étiez habitués ? En fait, les élèves peuvent choisir d’être dans une situation plus décontractée pour suivre les cours. On n’oblige pas les enfants à rester assis sur leurs chaises. L’autre point intéressant, c’est la porte vitrée communicante pour que la classe voisine ne soit plus cloisonnée de façon hermétique.
Le but est de travailler en collaboration, chaque classe a la possibilité de voir ce qui se passe dans la classe d’à côté.
Exemple 1 : Classe londonienne
Voici un exemple de schéma représentatif d’une classe de banlieue londonienne. En haut, on a un tableau interactif sur lequel le professeur réalise les cours, et les interventions. Ensuite, il n’y a aucun élève autour du tableau.
Sur une deuxième zone, on a la zone de travail collaboratif, il est ici représentée par un rectangle. C’est un espace avec des tables, des chaises, et des poufs où les élèves se déplacent toute en liberté mais aussi où ils travaillent en groupe sur des sujets.
Dans l’espace numéro 3, on a des élèves qui utilisent un casque. Le tour du mur est longé d’ordinateurs. On se demande après ce que l’enseignant fait tout seul au tableau puisque les élèves, ici, étaient en travailler avec un casque et à l’écran. Explication : l’enseignant pourrait avoir dit quelque chose qui les fait réagir l’ensemble de la classe comme un seul homme.
On peut donc, retenir que l’enseignant laissait ses élèves apprendre par eux-mêmes en autonomie sur des supports, et les laissant travailler ensemble en groupe. Sinon, il devrait y avoir une bibliothèque où les élèves allaient chercher des ressources pendant que le professeur faisait les cours au tableau.
Exemple 2 : Le lycée champagne-au-mont d’or
Voici un exemple réalisé à Champagne-au-mont d’or dans un collège. Boris, un enseignant de la région témoigne du changement dans une école près de chez lui.
Dans cet établissement, on a un écran sur un chariot mobile motorisé qui se déplace à l’intérieur de la classe, permettant grâce à une caméra d’observer, depuis l’extérieur ce qui se passe à l’intérieur.
Côté infrastructure, elle ne nécessite pas des coûts d’aménagement conséquents. Comme sur l’image de droite, on des tuyaux apparents, et moins de cloisons, qui coûtent cher à fabriquer. Avoir un grand espace nu et peu aménagé ne coûte pas forcément plus cher à faire. D’ailleurs dans les écoles Finlandaises présentées au début, le budget est le même que celui pour les écoles traditionnelles, il n’y a aucun surcoût.
Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.
Découvrez le dossier complet sur l’école du 21e siècle, les learning centres:
Différence entre la classe traditionnelle et la classe inversée
La différence entre la classe traditionnelle et la classe inversée est un sujet d’actualité dans les pays Nordiques. La loi de Jante, représentant la mentalité scandinave, met en avant l’importance de la collaboration et du soutien mutuel. En comparant les deux approches pédagogiques, on constate que la classe inversée privilégie le travail individuel à la maison pour ensuite favoriser le travail en groupe et les activités collaboratives en classe.
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Les capsules vidéo
Les capsules vidéo ont gagné en popularité grâce à la classe inversée. Les capsules vidéos peuventt utilisées pour enseigner dans différentes matières de manière ludique et interactive. Que ce soit pour les cours de cuisine, les leçons de mathématiques ou les explications en sciences, les capsules vidéos peuvent être créées par les élèves eux-mêmes, offrant ainsi une nouvelle dimension à l’apprentissage et à la collaboration.
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La collaboration en classe
La collaboration en classe devient de plus en plus courante avec l’utilisation de tableaux interactifs pour permettre aux élèves de travailler ensemble en autonomie. Cette pratique, inspirée des pays comme la Finlande, vise à favoriser l’apprentissage en groupe et l’utilisation des nouvelles technologies en salle de classe.
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Comment dynamiser les classes et lutter contre l’ennui
L’ennui en classe est un problème récurrent qui peut entraver l’apprentissage des élèves. Comment s’est-il installé à l’école et comment peut-on le combattre efficacement ? Célestin Freinet et Peter Gray ont proposé des approches innovantes pour dynamiser les classes et rendre l’apprentissage plus ludique, notamment en utilisant le jeu comme outil pédagogique.
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Faut-il s’inquiéter du nombre croissant d’écran ?
L’usage croissant des écrans soulève des questionnements sur leur impact sur notre santé, notamment en ce qui concerne la fatigue oculaire. Il est essentiel de se pencher sur les façons dont nous utilisons les écrans et de réfléchir à comment limiter les utilisations peu pertinentes ou néfastes. Les écrans peuvent être des outils utiles, mais il est nécessaire de trouver un équilibre et de privilégier des méthodes de travail qui favorisent la collaboration et l’apprentissage.
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L’école autrement de John Rizzo
Dans son texte “L’école autrement”, John Rizzo invite à repenser le système éducatif en mettant en avant l’autonomie des élèves. Avec des illustrations représentatives, il démontre les limites de la classe traditionnelle et propose des alternatives plus adaptées aux besoins individuels des apprenants. En mettant en lumière les difficultés des élèves à suivre un enseignement uniforme, il invite à une réflexion sur l’importance d’une pédagogie plus flexible et personnalisée.
