Mise en contexte
Un groupe d’utilisateurs peut collaborer à tour de rôle pour manipuler, annoter, ouvrir de nouvelles hypothèses et les suivre, revenir en arrière, le tout en proposant, argumentant, réfutant et synthétisant.
Usages de l'écran interactif pour collaborer en présentiel
Ainsi, le résultat de l’activité sera différent d’un parcours préétabli. Il sera le reflet de ce qui aura été élaboré dans la classe et non pas un parcours figé, issu d’un manuel ou d’un diaporama.
Le résultat de ces cogitations peut être partagé avec la même présentation, ce qui facilite la mémorisation et la compréhension.
Sur un tableau traditionnel, après effacement, il n’est plus possible de revenir en arrière. Comme il est facile de manipuler tout ce qui est sous forme informatique, l’écran interactif tactile se prête parfaitement à l’utilisation d’activités publiées. Il suffit de les afficher sur l’écran et de les effectuer.
Toutes ces utilisations basiques ne demandent pas un grand apprentissage, il suffit de considérer que l’écran est un écran d’ordinateur et que les doigts et les stylets agissent comme des souris sur sa surface. Le récent développement des tablettes tactiles rend cette analogie encore plus facile à maîtriser, puisque ce sont les mêmes réflexes mis en œuvre, simplement à une plus grande échelle.
Toutes ces manipulations basiques permettent aux enseignants de maîtriser très rapidement l’outil en évitant les opérations chronophages, souvent spectaculaires, mais généralement pauvres d’un point de vue pédagogique.
Quels sont les apports pédagogiques des écrans interactif ?
Une activité collaborative classique est le brainstorming « remue-méninges ». L’animateur (qui peut être le professeur ou un élève), recueille les suggestions. Il les indique, sans les organiser sur la surface de l’écran. Dans un second temps, un travail de structuration et d’organisation est mené. Les propositions semblables sont regroupées, voire remplacées par un terme générique. Ainsi prend forme une représentation logique de la notion abordée. Des liens peuvent être établis entre les différentes entrées, transformant ainsi l’écran en un réseau de Mind Mapping (Carte heuristique).
Pour faciliter la saisie des propositions, certains logiciels d’écrans interactifs permettent aux élèves d’envoyer directement leurs propositions depuis un téléphone, une tablette, un ordinateur ou des boîtiers de réponse, même si cette dernière option tend à être abandonnée au profit des premières. Cela favorise la collaboration des plus timides…
Pourquoi collaborer avec un écran interactif en présentiel ?
Voir sa pensée représentée
Les élèves voient au fur et à mesure de l’évolution, comment leur parole et leurs idées peuvent influencer le résultat final. Ils deviennent membres d’un groupe de réflexion. Ils apprennent à collaborer.
La parole libérée
L’écran interactif permet de matérialiser toutes les idées qui s’expriment dans la classe. L’enseignant favorise les échanges, notamment l’argumentation afin que la participation orale soit maximale.
Apprendre à vivre ensemble
L’écran interactif valorise les propositions des élèves. En apprenant à argumenter et critiquer dans le respect de l’autre, il permet de relativiser les différences de perception, de s’ouvrir à des conceptions différentes et surtout à renforcer la tolérance et l’empathie.
Une mémoire puissante
Tout ce qui est réalisé sur l’écran interactif peut être mémorisé. Ainsi, il est possible de le conserver comme référence et de s’y reporter en cas de besoin. La présentation étant identique, un élève qui a un peu perdu le fil peut demander de l’aide en prenant la page correspondante du fichier réalisé en classe, sans être obligé d’exprimer de façon maladroite ce qu’il n’a pas compris. Cela autorise un travail de tutorat entre pairs plus efficaces.