La dernière crainte, particulièrement pour les enseignants, est de passer beaucoup de temps à préparer les cours, faire du travail supplémentaire. Généralement, il faut environ 6 à 7 heures de préparation par jour, sans compter les corrections. Donc, il faut trouver d’autres méthodes de travail.
L’idéal serait de faire travailler les élèves mais sans que le professeur n’ait à prendre un temps fou pour organiser les leçons et les exercices. C’est là que le tableau interactif intervient il permet d’ailleurs, de gagner du temps. Par exemple, les images de la galerie peuvent être réutilisées d’une façon ou d’une autre ; une page marquée peut être consultée une autre fois ; …
Quatre activités principales peuvent être appliquées en classe grâce au tableau blanc interactif : séquence de découverte, règles terminées, entraînement et évaluation.
La séquence de découverte
C’est quand on aborde une nouvelle notion. C’est un moment souvent difficile à faire en classe, surtout lorsqu’il s’agit d’utiliser la méthode dans le manuel comme un exercice déguisé en approche de découverte. Celle-ci demande de longues expérimentations et suppose différentes hypothèses, qui ne sont pas évident à faire sur un tableau classique. En effet, il faut écrire, effacer, réécrire les idées et enfin avoir une trace de tout ce qui s’est passé.
Avec le TBI, ces opérations sont facilement réalisables : possibilité de revenir sur n’importe quelle page ; éditer et annuler une tâche et cela à tout moment. Et couplé avec un vidéoprojecteur, on a un visuel à l’écran, qui mettrait un élément de réflexion.
Cependant, si on garde que l’enseignant et le tableau interactif, les élèves ne sont pas impliqués. Donc, l’appareil est inutile, c’est ce qu’on a tendance à faire lorsqu’on fait de la pédagogie frontale. C’est pourquoi, on peut opter pour la classe inversée. En plus des recherches sur ordinateur ou dans un cahier d’expérience, l’usage du tableau interactif est plus fructueux. Par exemple, un groupe d’élève pourrait travailler sur un thème en cherchant des document sur internet, en construisant une carte mental à mémoriser, en faisant des hypothèses illustrées, en allant chercher des éléments dans la galerie, en dessinant, … Une fois le travail achevé, un élève qui n’aurait pas compris peut revenir à un moment où il a décroché dans la configuration.
Sinon, il est également utile d’utiliser des boîtiers de réponse ou un système de question pour demander l’avis des élèves sur un sujet.
Le plus important est alors de faire interagir les étudiants parce que c’est à partir du niveau de compréhension de ceux-ci que l’enseignant va pouvoir construire ce qui va se passer dans la classe. C’est en les interrogeant, en les faisant interagir et argumenter, que tout se passera au mieux.
Au cas où l’enseignant doit tout refaire de son tableau, il n’est pas obligé de le refaire exactement avec les mêmes dispositions que la semaine d’avant, par exemple.
Règle terminée
Le cours est achevé, toutes les pages ont été créées et les élèves sont arrivés au bout du parcours. Ici, c’est au vidéoprojecteur de prendre le relais pour afficher tout le contenu fini, plus besoin du tableau interactif car il n’y a plus rien à modifier. Le professeur peut désormais donner l’ordre de copier ou de prendre des notes.
L’entraînement
Dans cette partie, il s’agit d’apprendre aux élèves à lire un livre, un fichier dans un ordinateur ou dans les cahiers de prise de notes. C’est une étape où le professeur n’intervient pas directement. Ce sont les élèves qui travaillent entre eux, s’entraidant en mutualisant leurs idées. Le professeur soutient uniquement en cas de besoin.
Et si quelque chose ne va pas, on peut prendre un exemple de travail d’élève qu’il projettera à partir du vidéoprojecteur ou de la caméra visualiseur. Là, il suffit de montrer le résultat sur papier, il n’est pas nécessaire de l’avoir fait sous forme informatique pour le voir. D’ailleurs, on peut capturer cette image pour l’insérer dans la sauvegarder dans la galerie à réutiliser plus tard dans une séquence de découverte et dire regardez un tel a trouvé une bonne idée de faire ça, et comment il l’a fait.
Phase d’évaluation
Pendant la phase d’évaluation, on range les livres et les cahiers. Comme cité auparavant, il est possible de faire appel à un boîtier d’évaluation.
Si les élèves ont tous compris, on peut passe à la suite et faire une nouvelle séquence de découverte sur un autre sujet. Ou alors si ça ne va pas, on reprend et réactive le TBI pour résoudre le problème.
Maintenant, ce qui prendrait du temps serait les corrections, d’envoyer tous les élèves au tableau. Mais quand les élèves sont compréhensifs la correction systématique ne sert plus à rien.
D’autant plus qu’on peut déjà inclure une correction automatique ou permet de préparer les éléments, pendant la préparation de cours sur TBI. Par exemple, quand une réponse est inexacte, il y a une flèche rouge qui remonte, qui serait aussi un élément indique qu’on n’a pas compris.
Pas trop d’organisation non plus pour que les élèves aient la possibilité de réfléchir, d’interagir, d’argumenter et de discuter. Pour le professeur, le but est d’essayer d’avoir des supports motivants et de repérer quelques sites internet, pour mener l’activité dans la classe et permettre de tenir pendant assez longtemps l’attention des élèves.
Au final, fini la préparation de PowerPoint et le système d’escalier qui oblige les élèves à suivre le parcours, l’enseignants peut se consacrer davantage à l’aide de ceux qui sont en difficulté.
Attention: Ces articles sont une retranscription écrite d’une conférence, c’est donc du langage parlé retranscrit par écrit, à considérer comme tel.
Découvrez tout le dossier sur la prise en main des solutions interactives :
Présentation des différentes solutions interactives
Cette partie présente les différentes solutions interactives : tableaux blancs interactifs, barres interactives, vidéoprojecteurs interactifs et écrans interactifs. Elle explique comment chaque solution fonctionne en mettant en avant les avantages et inconvénients de chacune en termes d’installation, de praticité et de qualité d’image.
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Comparatif des solutions interactives
Découvrez dans cette partie les comparatifs entre les tableaux blancs interactifs fixes et les TBI mobiles, ainsi que le vidéoprojecteur avec l’écran interactif. Vous trouverez également des informations sur la meilleure manière d’installer ces différents dispositifs pour une utilisation optimale.
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Présentation de différents logiciels interactifs
Il existes différents logiciels interactifs utilisés avec les tableaux blancs interactifs (TBI) tels que Smart Notebook, Mimio Studio, Promethean Activinspire et EPSON Easy MP Network Projection. Malgré l’origine des logiciels, on observe une certaine similitude dans leurs fonctionnalités et leur interface utilisateur.
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Exemples d’activités pédagogiques sur tableau interactif
On peut utiliser le tableau interactif de diverses manières en classe. Par exemple, pour l’apprentissage de la grammaire, on peut utiliser le TBI pour identifier les mots. .Les élèves sont encouragés à participer activement et à discuter des problèmes et solutions. Le TBI facilite également la modification et l’édition de documents Word, offrant une meilleure lisibilité et une interactivité tactile.
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Classe inversée
La classe inversée consiste à faire participer les élèves et de permettre à chacun d’avancer à son rythme et de favoriser les échanges et la compréhension collective. Le tableau interactif est un outil idéal pour les scénarios de classe inversée.
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Tbi à plusieurs
Il est important d’encourager la participation des élèves en alternant les phases de travail individuel et de collaboration, tout en veillant à maintenir un niveau de compréhension équivalent pour tous. C’est là qu’intervient le tableau blanc interactif pour garantir une meilleure interaction entre les élèves.
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Comment utiliser le TBI en exercices pédagogiques ?
En combinant les fonctionnalités du TBI avec des logiciels adaptés, le dispositif peut être utilisé de différentes manières pour créer des exercices pédagogiques interactifs et engageants. Que ce soit pour placer des étiquettes, annoter des cartes géographiques, interagir à partir d’une image, mettre des mots en ordre ou créer des discussions à partir d’un mot, le TBI offre de nombreuses possibilités pour dynamiser l’enseignement et favoriser la participation des élèves.
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Exemples de fonctionnalités
Les tableaux interactifs offrent différentes fonctionnalités. Certains logiciels permettent de créer des fiches documentaires, d’enregistrer des éléments et d’organiser une galerie, ainsi que d’enregistrer les actions effectuées pour les revoir ultérieurement. Il existe également des logiciels plus exclusifs par exemple pour apprendre la géométrie.
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Sites de ressources pédagogiques
Il existe plusieurs sites de ressources pédagogiques qui propose une grande variété de documents et de supports pour les enseignants. On peut y trouver des fiches pédagogiques, des séquences d’enseignement, des ressources pour l’évaluation, etc. Ces sites permettent de partager ses propres ressources pédagogiques et aussi de bénéficier des créations des autres.
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Analyse et réflexion
Les enseignants peuvent inciter l’interaction en classe et évaluer rapidement la compréhension des élèves grâce à des observations et des analyses à partir d’images. Les élèves sont stimulés à penser de manière plus profonde et à développer leurs capacités cognitives.
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Exemple de logiciels pédagogiques
Découvrez les fonctionnalités et avantages des logiciels qu’on peut utiliser sur un tableau interactif. Par exempe, Geogebra permet de travailler la géométrie de manière interactive, en permettant de placer des points, tracer des droites, construire des figures, etc. Algadodoo est un logiciel de physique qui permet de tester des phénomènes physiques tels que l’optique ou les engrenages.
