Notre école maternelle, faisons-la ensemble !

On trouve régulièrement dans la presse ou dans les salles des maîtres des écoles primaires, ces dessins d’enfants de 5 et 6 ans exposés aux écrans. Cependant, le message diffusé est rarement complet et peut conduire à une très mauvaise interprétation.L’étude de Peter Winterstein (Macht Fernesh Dumm ?)[1], et diverses autres études postérieures comme celle de Julie Malo[2] ont alerté certains enseignants et parents, ce qui est très positif. Cependant, leur réaction ne prend pas en compte la globalité du phénomène.

Le point le plus négatif de l’usage de la télévision est la passivité, ce que montre clairement la troisième série de dessins du bonhomme. Les enfants laissés seuls devant la télévision sont ceux qui subissent le plus de dommage.

Les études susmentionnées mettent donc en avant les méfaits des usages passifs des écrans.

Faire travailler les élèves en groupe est un élément important du développement des enfants. Les enseignants le savent. L’écran interactif permet un maximum d’interactions s’il est bien employé, c’est-à-dire s’il est un support à la réflexion et au langage.

D’ailleurs, pour qui cherche à s’informer, on peut proposer le site de la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) et le site « Les balises 3-6-9-12 » qui reprennent ces idées en donnant des pistes à suivre, pistes parmi lesquelles l’usage des écrans interactifs est recommandé, mais toujours sous le contrôle des adultes.

Pour développer l’activité avec l’écran interactif, il faut que le matériel soit adapté. Nous avons sélectionné trois kits qui répondent parfaitement aux besoins des élèves de maternelle.

1- Utiliser l’écran interactif avec son interface Android incorporée. On appuie sur un bouton de l’écran ou la télécommande et l’écran Easypitch est prêt. L’accès au Google Store de l’Easypitch Essentiel EL03 permet d’utiliser l’immense bibliothèque d’applications dédiées.2 – Utiliser un OPS (ordinateur Windows intégré à l’écran). Cette option permet de fonctionner exactement comme avec l’Android seul, un seul bouton pour démarrer et arrêter la solution. La différence est que l’on ajoute les applications sous Windows sans nécessité d’un ordinateur à connecter.

3 – Si on souhaite utiliser un ordinateur portable, l’option idéale est d’avoir pour les solutions murales, un boîtier de sécurisation de l’ordinateur.

Le premier point est que la taille et la hauteur de l’écran doivent être adaptées aux usagers.En maternelle, les enfants sont souvent assis dans le coin rassemblement. C’est l’endroit idéal pour installer un écran interactif. Comme ils sont relativement bas, l’écran doit être également bas pour qu’ils ne soient pas obligés de lever de trop la tête.

Par ailleurs, ils doivent pouvoir atteindre les différentes zones de la surface de l’écran. C’est aussi vrai pour l’enseignant qui est souvent assis sur un côté de l’écran.

Cela fait que l’on conseillera plutôt des écrans de tailles moyennes, comme les 65 ou 75 pouces.

Pour qu’ils soient proches du sol, on peut leur adjoindre un pied avec un grand débattement comme le CONEN SCETA 3535 (70 cm de débattement vertical), ou même un pied pouvant descendre très bas, comme le CONEN SCETAW28.

Ces deux supports sont électriques. La commande de réglage en hauteur peut être positionnée hors de portée des enfants, il est donc sécurisant pour les plus jeunes.

Pour les élèves plus grands qui doivent être autonomes avec le réglage en hauteur, il peut être plus judicieux de se tourner vers un pied BalanceBox à réglage en hauteur manuel. Celui-ci se fait sans effort et est donc parfaitement adapté aux élèves de grande section.

Tous ces pieds peuvent être montés sur roulettes, le 3^e kit propose un écran de 75 pouces avec un pied à roulettes à réglage en hauteur manuel. C’est le système le plus pratique si on doit sortir un écran de la classe en passant des portes.